Le stress peut-être considéré, jusqu'à un certain point, comme utile et bénéfique. Il commence à poser problème lorsque la personne ne parvient plus à supporter les pressions psychologiques ou physiques auxquelles elle doit faire face.
La tolérance au stress varie selon l'individu, certaines personnes en ont besoin pour se sentir stimulées et conçoivent chaque obstacle comme un nouveau défi. D'autres, y sont très sensibles et ne parviennent pas (ou plus) à s'en accommoder. Pour ces dernières le moindre évènement peut être générateur d'un stress énorme.
Bien qu'il puisse avoir des effets stimulants, le stress est toutefois généralement considéré comme nocif à long terme. Certaines situations sont propres à déclencher dans le corps des réponses adaptatives. Face à un danger, le cerveau émet des signaux d'alarme par le biais de messagers chimiques appelés neurotransmetteurs. Ces signaux déclenchent la production d'hormones ayant pour fonction de mettre le corps en état d'alerte afin qu'il soit prêt à se défendre. Le pouls s'accélère, le coeur bat la chamade, les genoux se mettent à trembler et l'estomac se noue.
Cependant, comme les facteurs de stress sont le plus souvent d'ordre purement psychologique ou émotionnel, la réaction ne peut pas s'extérioriser. A terme, le corps s'épuise et ne parvient plus à produire suffisamment d'hormones de défense, ce qui le rend plus vulnérable.
Au nombre des affections liées au stress figurent notamment le mal de dos, l'hypertension artérielle et les troubles digestifs.
Lire la suite : Le stress